CICOGNÉ

Commune du canton de Bléré

Gentilé : Cocognassien & Cocognassienne

 

Le nom de Cigogné :

  • · Villa Ciconiacum, in pago Turonico, 943 (diplôme de Louis d'Outre-mer).
  • · Ciconiacus, in vicaria Ambaciensi, 265 (Livre noir de Saint-Florent de Saumur).
  • · Ciconiaeum, 1143 (fonds Baluze, arm. 111).
  • · Cigoigniacum, Cigongne, Ciggnoniacus, XIIIème siècle : parochia de Gignogneio, Cegogneum, Cegoigne, Cigoigné, XIVème siècle (Cartulaire de l'archevéché de Tours).
  • · Paruchia de Cycognio, 1469 (Martyrol. S. Juliani).
  • · Cigogné, carte de Cassini.

Carte de CASSINI  (1718)
Carte de CASSINI (1718)

Écartelé: au 1er d'azur à la cigogne d'argent, au 2ème d'argent à la rose de gueules boutonnée d'or, au 3ème d'argent à la tête de crosse (crosse d'abbé) de gueules, au 4ème d'azur à trois fleurs de lis d'or.



Principaux lieux

L'Eglise Notre Dame
L'Eglise Notre Dame
Le Donjon
Le Donjon
Chateau de Palluds
Chateau de Palluds
Le Moulin de Fontenay
Le Moulin de Fontenay


Cadastre Napoléonien
Cadastre Napoléonien

Histoire

En 942, l’archevêque de Tours Théotolon fonde une chapelle qui est à l'origine de l'église actuelle. Une charte de 943 mentionne les lieux sous le nom de « Villa Ciconiacum ».

 

En 979, Gardalbert, neveu d'Hardouin archevêque de Tours, donne la moitié des dîmes de Cigogné à l'abbaye de Saint- julien de Tours. Cette somme est employée à fonder un prieuré dont le titulaire, nommé par l'abbé de Saint Julien, dessert la Paroisse de Cigogné. Le prieuré et ses dépendances sont vendus comme bien national en 1791.

 

Un premier fief, appartenant à l'abbaye de Saint-Julien,  relevait du château de Loches et avait droit de haute, moyenne et basse justice.

 

Au milieu du XIIIème siècle, ce droit fut conteste par Pierre Savary, seigneur de Montbazon, qui prétendait que la justice de Cigogne ne pouvait être exercée que par lui ou ses officiers. Mais, par un acte du mois de mai 1252, il renonça à ses prétentions et, en même temps, accorda aux religieux l'autorisation de prendre du bois de chauffage dans la fuit de Brecheitay.

 

Un autre fief, dont le siège est à la tour de Cigogné est la propriété au moyen-âge de laïcs, notamment la famille de Thienne aux XVIIème et XVIIIème siècles. Ce fief dépend de l’archevêché de Tours à foi et hommage lige, tandis que celui du prieuré relève du château de Loches et a droit de haute, moyenne et basse justice.

 

Au XIème siècle, il fut possédé par Lysois de Bazougers ;

 

Au XIIIème siècle, par Jobert et Abbes de Cigogné. II appartenait, en 1637, à Charles Le Roux, Écuyer., seigneur de Fontenay et de la Mardelle;

En 1669-1710, A Edme de Thienne, seigneur de Razay et de la Piolière.

 

Cajetan de Tienne, successeur d'Edme, et seigneur de Razay, du Chàtellier et de Launay, mourut le 11 octobre 1724 et eut sa sépulture dans une chapelle de l'église de Céré.

 

Louis-Cajetan de Thienne, fils de Cajetan, baron de Beauchéne, seigneur de Cigogné, de Razay, de Launay, de la Piolière et du Châtellier, est plusieurs fois mentionné avec sa femme, Victoire des Granges, dans les registres d'état- civil de Céré, en 1734/1738.

Les deux chapelles du bourg placée; sous les vocables de saint André et de saint Fiacre, ont disparu. Un très ancien moulin établi à Fontenay a fonctionné jusqu'au milieu du XXème siècle sur le ruisseau des Tabardières, en limite de Chédigny.


Durant la Seconde Guerre mondiale, Cigogné était coupé en deux par la ligne de démarcation. Isolé en pleine Champeigne Tourangelle, bien qu'autrefois traversé par la voie romaine, et à l'écart des grands axes routiers actuels, Cigogné conserve sa vocation agricole, aujourd'hui essentiellement céréalière.