L'Église Notre-Dame

Cadastre Napoléonien (1812)
Cadastre Napoléonien (1812)
Cadastre Actuel
Cadastre Actuel
Vue Aérienne
Vue Aérienne



Historique

Une chapelle fut fondée à Cigogné vers 942, par l'archevêque de Tours, Théotolon, qui la consacra lui-même et la plaça sous le vocable de sainte Marie. En 979, un nommé Gardalbert, neveu d'Hardouin, archevêque de Tours, donna à l'abbaye de Saint-Julien la moitié des dîmes de Cigogné. Cette donation, approuvée par l'archevêque Hardouin, fut affectée à la fondation d'un prieuré au profit du même monastère.

 

Elle fut reconstruite presque en totalité à la fin du 12ème siècle. Le clocher fut ajouté peu après, élevant la façade ouest. Le mur nord de la nef unique, conserve une grande partie du mur parementé en petit appareil de l'édifice roman. La nef a été couverte en charpente avec lambris enduit de plâtre, vers 1790.

 

Au mois de janvier 1143, l'abbaye de Saint-Julien fut maintenue, par une bulle du pape Célestin, dans la possession de cette chapelle, qui était devenue l'église paroissiale. De l'édifice, fondé par Théotolon, il n’existe aujourd'hui qu'une portion de la muraille faisant partie de la nef, au nord. Le reste de l'édifice a été reconstruit à diverses époques. On attribue au XIIème siècle l'abside, le clocher et le porche.

 

 

Postérieurement à la fondation de l'église Notre-Dame, deux chapelles furent bâties dans le bourg, l'une, dédiée â saint André, l'autre, à saint Fiacre. Une ferme porte encore aujourd'hui le nom de la première chapelle.

 

La chapelle de Saint-André était située près du chemin de Bléré à Reignac. En 1789, elle était à usage de grange et menaçait ruine. La fabrique de Cigogné la vendit, pour la somme de cent cinquante livres, qui fut employée à faire lambrisser la voûte de l'église. D'après le procès-verbal d'expertise qui précéda la vente, cette chapelle avait quarante pieds de longueur sur vingt de largeur.

 

Le prieuré de Cigogné, appelé dans quelques titres prieuré de la Grotte, ou de Saint-Fiacre, fut vendu nationalement avec les terrains qui en dépendaient, le 6 janvier 1791, au prix de 14.400 livres.

 

La façade romane, cachée par le clocher, conserve sa porte en plein cintre. Le premier rouleau en est mouluré d'un chanfrein décoré de quatre-feuilles. Le second rouleau a chaque claveau décoré de feuillages et est circonscrit d'une archivolte décorée de même. Il retombe sur des chapiteaux aux tailloirs ornés d'entrelacs et les corbeilles de feuillages. Le chœur est couvert d'une voûte sur ogives retombant sur des chapiteaux décorés d'animaux et de feuillages stylisés.

 

 


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