Civray-de-Touraine

Commune du canton de Bléré, arrondissement de Tours

Gentilé : Civraisiens & Civraisiennes

 

Le nom de Civray-de-Touraine :

  • · Severiacum villa, VIème siècle (Vie de saint Germain, par Fortunal).
  • · Parochia de Syvrayo, Sivrayio, 1150, 1207.
  • · Sivraia, 1253,
  • · Syvrais, parochia de Syvrayo, vel de Syvreio (charte de l'abbaye de Villeloin et Cartulaire de l'archevêché de Tours).
  • · Ecelesia de Sivrayo super Karum, 1300.
  • · Sivray, Suivray, 1534 (charte de Louis d'Amboise).
  • · Civray, carte de Cassini

Le nom de cette commune, qui s’étend sur les deux rives du Cher, apparaît pour la première fois, au Vème siècle, dans la Vie de Saint Germain de Venance Fortunat, sous la forme Severiacum villa ou « domaine du Sévère ». Cette commune porta d’abord le nom de Civray-sur-Cher et fut nommé Civray-de-Touraine par un décret de 1954.


Carte de CASSINI  (1718)
Carte de CASSINI (1718)

D'azur à un pont voûté d'une arche en ogive d'or, maçonné de sable, accompagné de trois tours d'argent aussi maçonnées de sable et ouvertes du champ, et surmonté d'une grappe de raisin figée au naturel.



Principaux lieux

L'Eglise Saint Germain
L'Eglise Saint Germain
Le Logis de Diane
Le Logis de Diane
Château de Civray
Château de Civray
Le pont de Civray
Le pont de Civray
Château de Mesvres
Château de Mesvres
Les Puits
Les Puits
Manoir de Thoré
Manoir de Thoré
Les Lavoirs
Les Lavoirs
Manoir de la Grillonnière
Manoir de la Grillonnière
Les Fours àChaux
Les Fours àChaux
Manoir de Petit Bois
Manoir de Petit Bois
Personnalités
Personnalités

Archéologie
Archéologie

Histoire

Une seule hache d'époque néolithique a été trouvée sur le territoire, au lieu-dit La taille. Les vestiges d'une nécropole de l'âge bronze prouvent une occupation humaine du territoire vers 900-800 av. J-C. La route Civray - Saint-Georges est un très ancien chemin.

 

Une nécropole gallo-romaine, le long de la route selon l'habitude de l’époque a été découverte à la hauteur de la Canardière ; les habitations devaient se tenir non loin de là. Des fours à chaux et des fours de tuiliers d'origine gallo-romaine ont été réemployés plus tard à la Rousselière. D'abord domaine gallo-romain, cité ensuite sous le nom de « Severacum villa ». 

Vers le milieu du VIème siècle, le domaine de Civray appartenait à saint Germain, évêque de Paris. Plusieurs siècles après, il fit partie des propriétés de la maison d'Amboise. Confisqué, en 1431, sur Louis d'Amboise, il fut annexé aux domaines de la Couronne. Les rois le cédèrent ensuite à titre d'engagement ou d'usufruit.

 

Jehan Gossart en était seigneur engagiste en 1480 ; Adrien de Bernaige, écuyer de Charles VIII, vers 1501. Jehan Bourtrye en fut usufruitier de 1534 à 1544.

 

En 1571, Henri, duc d'Anjou et de Touraine, racheta la terre de Civray à Pierre de Bray et d'Isabeau Chanteloup, sa femme, qui la détenaient comme engagistes et la donna à sa nourrice, Guillemette Bezars, femme de Denis Chéreau, contrôleur général de la maison de la reine. Il était stipulé, dans l'acte, que le domaine était rachetable moyennant 2.696 livres. Mis aux enchères publiques par ordre du roi, le 17 juin 1591, il fut adjugé, à titre d'engagement, à Jean-Mathias Salviatris, au prix de 8.076 livres. Le 8 août 1603, pour le prix de 9.756 livres, Marie de Beaucaire, princesse de Martigues et duchesse de Penthièvre, en devint adjudicataire. Elle en prit possession le 8 février de l'année suivante.

 

Marie de Beaucaire, fille de Jean de Beancaire, seigneur du Puy-Guyon, sénéchal de Poitou, et de Guyoune du Breuil, était veuve, en 1604, de Sébastien de Luxembourg. Sa fille, Marie de Luxembourg, dame de Civray, duchesse de Mercœur, d'Étampes et de Penthièvre, femme de Philippe-Emmanuel, duc de Mercoeur, mourut à Anet le 6 septembre 1623.

 

La terre de Civray passa ensuite à Françoise de Lorraine, fille de Marie de Luxembourg, et à César de Vendôme, son gendre. Depuis cette époque, jusqu'à la Révolution, elle fut possédée par les seigneurs de Chenonceau.

 

Au XVIIème siècle, l'étendue du domaine était de quarante-sept arpents. Il était affermé pour 530 livres par an.

 

On a vu plus haut que Marie de Beaucaire, dame de Civray, en prenant possession de cette terre, était entrée dans l'église et y avait fait acte de propriétaire des droits honorifiques attachés à la qualité de seigneur-fondateur. Il est certain cependant que ces droits ne lui appartenaient pas et qu'il faisaient partie des privilèges du seigneur de Mesvres. On en trouve la preuve dans divers titres, notamment dans un acte du 5 octobre 1731.

Avant la Révolution, Civray était dans le ressort de l'élection d'Amboise et faisait partie du doyenné d'Amboise et du grand-archidiaconé de Tours. En 1793, il dépendait du district d'Amboise.

 

Plan de la Commune (1825)
Plan de la Commune (1825)
Cadastre Napoléonien (1808 / 1839)
Cadastre Napoléonien (1808 / 1839)

Cartes Postales