Le Manoir de Chemaillé

Cadastre Napoléonien (1812)
Cadastre Napoléonien (1812)
Vue Aérienne
Vue Aérienne

  • Chemalé, hameau, près de l'Indre, commune de Courçay, 21 habitants.
  • Calimacus, 843.
  • Catumaous, Camariliacus, 862, 894 (chartes de Saint-Martin).
  • Manoir de Chamalé, 1325. - Chamaté, le Grand-Charnalé, 1679.
  • Chamalté, carte de l'état-major

 

Histoire

Le manoir de Chemallé, cité dès 843 sous le nom de « Calimacus », appartient alors à la collégiale Saint-Martin de Tours.

Ce domaine, relevant de la prévôté de Courçay et de la mairie de la Couture, était possédé, au IXème siècle, par la Collégiale de Saint-Martin.

 

En 1477, Jean Berthelot en était propriétaire. Il « fonda, dans l'église de Sainte-Croix, à Tours, une lampe pour ardoir jour et nuit devant le Corpus domini, et donna, dans ce but, une rente de quarante huit boisseaux de noix à prendre dans sa métairie. »

En 1666, Chemalé appartenait à Georges de Gannes, Écuyer.

En 1575-79, â Louis de Gannes.

En 1696, à Georges de Gannes.

En 1700, à Louis de Gannes, marié à Cliette de Matharel.

En 1749, à Louis-Ovide du Trochet.

Par acte du 20 mars 1766, René-Louis-Ovide du Trochet le vendit à Martin-René-Gilles Guinder, lieutenant-général au bailliage de Loches. Le 4 messidor an IV, (c'est-à- dire le 23 juin 1796) cette propriété fut vendue comme bien national .

 

Un titre de 1666 fait mention d'une chapelle qui existait à Chemallé.

 

 Il existait au XVIIème siècle une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste et un pigeonnier qui se trouvait au-dessus du portail d'entrée. La chapelle est déclarée « fondue » en 1766 mais le pigeonnier était debout ; il a disparu à une date indéterminée.

 

Actuellement les parties les plus anciennes du domaine sont un grand portail à deux arcs brisés datant possiblement de la seconde moitié du XIVème siècle, et un corps du logis du XVIème siècle dont les ouvertures ont été très remaniées. Les communs présentent des éléments antérieurs à la Révolution mais ont été en partie transformés.

 

Il présente un corps de logis à pignons et fenêtres à meneaux du XVIème siècle. De l'ancien colombier-porche, sans doute démoli comme la chapelle au début du XIXème siècle, il reste la base constituée d'un portail en arc brisé.