ÉPEIGNÉ LES BOIS

 

Commune du canton de Bléré arrondissement de Tours

Gentilé : Épeignois & Épeignoises

 

Le nom de Épeigné-les-Bois :

  • Spaniacus, 816 (diplôme de l'empereur Louis le Débonnaire).
  • Eccelesia S. Aniani de Spaniano, 859 (charte d'Hérard, archevêque de Tours).
  • Villa quae dicitur Spaniacus, 1060 (charte de l'abbaye de Villeloin).
  • Hispaniacus, 1156 (charte d'Hervé, comte de Nevers).
  • Spengne, 1193 (Gaignères, 678).
  • Espaniacus, 1216 (charte de Villeloin).
  • Espeigne, 1207 (charte de l'abbaye de Fontaines-les-Blanches).
  • Espeigneium, 1208 (charte de Robert de Perrenay).
  • Expegniacus, 1232 (charte de Juhel, archevêque de Tours),
  • Espeigneium, 1326 (charte d'Étienne, archevêque de Tours).

Les principaux lieux

L'Eglise Saint Aignan
L'Eglise Saint Aignan
La source St Aignan
La source St Aignan
Vignoble partagé
Vignoble partagé


Histoire

Quelques silex polis néolithiques et un polissoir mobile ont été découverts Épeigné-les-Bois et constituent les premières traces humaines connues sur le territoire, Une activité métallurgique existe peut-être à l'époque antique, notamment au lieu-dit Le Fourneau, Un diplôme de Louis le Débonnaire mentionne Épeigné sous le nom de « Spanicus » en 816.

 

A la même époque, la paroisse, fief relevant d'Amboise, devient la possession de l'abbaye de Villeloin qui y fonde un prieuré dédié à Saint Martin, distinct de la cure, et dont le titulaire, religieux de l'abbaye, est seigneur d'Épeigné. Cette possession est confirmée en 1070 par Foulques le Réchin ; qui obtient à la même époque l'obligation du service des habitants d'Épeigné 15 jours par an dans ses troupes ; et en 1253 par le pape Innocent IV.

 

Avant la Révolution , Épeigné-les-Bois faisait partie de l'élection d'Amboise, du doyenné de Montrichard et du grand archidiaconé de Tours, En 1593, il dépendait du district d'Amboise.

 

La paroisse formait un fief relevant du château d'Amboise et qui appartenait à l'abbaye de Villeloin. Le prieur portait le titre de seigneur d'Épeigné, comme on le voit par un aveu rendu au château d'Amboise, le 26 mars 1727, par Pierre Gilles, prieur de Saint-Aignan d'Épeigné et de Saint-Pierre de Chezal-Benoît. Le fief avait le droit de haute, moyenne et basse justice.

 

Carte de CASSINI    (1718)
Carte de CASSINI (1718)

Cartes postales