MANOIR DE BEAUREGARD

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Cadastre actuel
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Plan IGN
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Photo aérienne
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Histoire

Au XVème siècle la collégiale de Saint-Martin possédait une métairie dans ce lieu. Jean Tinel, en 1510, Macé Boujou, en 1535, y avaient des propriétés. Pierre Haran, décédé à Bléré le 22 juillet 1706, était sieur de Beauregard.

Cet ancien domaine dépendait du fief du Val d'Orquaire et de la collégiale Saint-Martin-de-Tours qui y possédait une métairie au XVème siècle. Parmi les propriétaires anciens connus, il faut citer :

  • Jean Tinel en 1510;
  • Macé Boujou en 1535;
  • et à partir de 1575, la famille Haren, seigneurs de Beauregard, appartenant à la très ancienne noblesse de Touraine. Ces derniers posséderont Beauregard jusqu'au début du XXème siècle.

Le 3 juin 1607, Pierre Fillette est cité comme fermier du moulin de Beauregard, un siècle plus tard, c'est le nommé Armel Deryen, qui demande une autorisation de construction de moulin près de sa mai­son. Les Haren en sont propriétaires en 1850, puis Jacques Bidault, par convention verbale en 1855, avant qu'il ne redevienne possession de la famille Haren-Moreau vers 1865.

 

À cette date, vingt et une personnes y sont recensées dont deux meuniers.

 

En 1706, le sieur « Harang » détient huit arpents « tant terres, vignes qu'un petit bout de bois de hautes futaies dans lequel est basty le lieu de Beauregard consistant en un grand corps de logis composé de trois chambres à feu, deux basses et une haute, le grenier dessus et une garde robe derrière lesdites chambres basses couvert d'ardoizes, un autre corps de logis estant à costé ou a esté autres foys la clozerie couvert de thuilles, le colombier en la court couvert de thuilles et la métairie dudit lieu ».

 

De Marthe Victoire Haren qui décède à Beauregard le 30 mars 1858, le bien passe à sa fille, Marie Augustine Clotilde Françoise Moreau, puis à sa petite-fille Marie Martin. C'est cette famille Martin qui revend le bien en 1935 à l'assu­reur Paul Dumas. Ce dernier est à l'origine du bâtiment fantomatique qui se dresse encore à flanc de coteau à l'emplacement de l'ancien mou­lin de Beauregard qui cessa de fonctionner au début du XXème siècle.

 

Les anciens Blérois devraient se souvenir, qu'à l'appui du coteau (vers les ateliers actuels) fait de craie blanche, une tranchée avait été ouverte et aménagée en stand de tir à la carabine, très fréquenté encore après la guerre de 1914-1918.