DIERRE

Commune du canton de BIéré arrondissement de Tours

Gentilé : Dierrois & Dierroise

 

Le nom de Dierre :

Du nom gallo-romain : Darius ou gaulois : Darios , formé d’après l’élément celtique dari(o) : agitation, tumulte, fréquent dans l’antroponymie.

  • · Dedera, 1040 (Brevis hist. S. Juliani).
  • · Derra, Dierra, Deeria, 1231, 1290 (Cartulaire de l'archevêché de Tours, Lib. jur.).
  • · Parochia de Dierra, Dierre, 1370-82 (charte de l'abbaye de Saint-Julien).
  • · Dierres, carte de Gayard,
  • · Daria vicos au VIIème siècle,
  • · puis Dedera ou Derra aux XIème et XIIIème siècles.

Carte de CASSINI  (1718)
Carte de CASSINI (1718)

De sinople à une église de trois nefs et au clocher d'argent, ajourée de sable, accompagnée en chef à dextre d'une grappe de raisin d'or, à senestre d'une gerbe de blé du même et soutenue d'une rivière d'argent mouvant de la pointe.



Les Principaux lieux

L'Eglise Saint Médard
L'Eglise Saint Médard
Vauhardy
Vauhardy
La Ferme de Coquiau
La Ferme de Coquiau

Les Personnalités
Les Personnalités


Histoire

Le fief de Dierre relevait du château d'Amboise. En 1040, Richer, abbé de Saint-Julien de Tours, l'acheta d'un nommé Tesselin, pour la somme de cent livres d'argent et cinquante d'or, et en fit don à son monastère. Ce fief avait son siège dans un manoir situé clans le bourg et appelé fief de la Secreterie, ou de Saint-Julien. Un logement y était dû aux archevêques de Tours lorsqu'ils faisaient leur visite pastorale dans la contrée. L'abbé de Saint-Julien, en sa qualité de seigneur de Dierre, avait le droit de faire courir la pelote, dans le Cher, aux nouveaux mariés de la paroisse.

 

En 1740, on réunit ce fief à la mense abbatiale, et les revenus furent attribués au collège de Tours.

 

Avant la Révolution, Dierre: faisait partie de l'élection d'Amboise, du grand-archidiaconé de Tours et du doyenné d'Amboise. En 1793, il dépendait du district dont cette ville était le chef- lieu.

 

Dans le bourg, se trouve une fontaine qui est alimentée par un canal venant de l'étang du Perray.

 

D'après M. de Ponton-d'Amécourt, il y aurait eu un atelier monétaire à Dierre, à l'époque mérovingienne (VIIème siècle). Sur les monnaies frappées dans cet atelier on lit : Daria Vicos.