Commune du canton de BIéré arrondissement de Tours
Gentilé : Dierrois & Dierroise
Le nom de Dierre :
Du nom gallo-romain : Darius ou gaulois : Darios , formé d’après l’élément celtique dari(o) : agitation, tumulte, fréquent dans l’antroponymie.
De sinople à une église de trois nefs et au clocher d'argent, ajourée de sable, accompagnée en chef à dextre d'une grappe de raisin d'or, à senestre d'une gerbe de blé du même et soutenue d'une rivière d'argent mouvant de la pointe.
Le fief de Dierre relevait du château d'Amboise. En 1040, Richer, abbé de Saint-Julien de Tours, l'acheta d'un nommé Tesselin, pour la somme de cent livres d'argent et cinquante d'or, et en fit don à son monastère. Ce fief avait son siège dans un manoir situé clans le bourg et appelé fief de la Secreterie, ou de Saint-Julien. Un logement y était dû aux archevêques de Tours lorsqu'ils faisaient leur visite pastorale dans la contrée. L'abbé de Saint-Julien, en sa qualité de seigneur de Dierre, avait le droit de faire courir la pelote, dans le Cher, aux nouveaux mariés de la paroisse.
En 1740, on réunit ce fief à la mense abbatiale, et les revenus furent attribués au collège de Tours.
Avant la Révolution, Dierre: faisait partie de l'élection d'Amboise, du grand-archidiaconé de Tours et du doyenné d'Amboise. En 1793, il dépendait du district dont cette ville était le chef- lieu.
Dans le bourg, se trouve une fontaine qui est alimentée par un canal venant de l'étang du Perray.
D'après M. de Ponton-d'Amécourt, il y aurait eu un atelier monétaire à Dierre, à l'époque mérovingienne (VIIème siècle). Sur les monnaies frappées dans cet atelier on lit : Daria Vicos.