MANOIR DE BOISPATAUD

Histoire

Le Manoir de Boispateau ou Bois-Plateau relève au Moyen Age du fief de Saint-Julien de Bléré. Possession de Guillaume de Seigne, il devient lui-même un fief en 1522 en échange avec les chanoines d'une maison de Bléré. A partir du XVIIème siècle il est annexé à la terre de Bléré.

Au XVIème siècle, elle relevait du fief de Saint-Julien, à Bléré, appartenant à l'abbaye de Saint-Julien.

 

Par acte du 3 décembre 1522, l'abbaye de Saint-Julien consentit à l'érection du domaine en fief, en faveur du propriétaire, Guillaume de Seigne, trésorier de l'artillerie du roi, seigneur de la Lande. En retour de cette concession, ce dernier céda à l’abbaye la maison de la Rose, qu'il possédait dans la ville de Bléré.

 

Guillaume de Seigne, Seigneur de Boispateau, est attesté trésorier général de l'artillerie en 1518. Il exerce encore en 1524 et résigne en avril 1526. Il est remplacé le 2 mai par Florimond Fortier.

 

Jean de Seigne, fils de Guillaume, était Seigneur de Bois-Pateau en 1526. Il eut pour successeur Galiot de Seigne, vivant entre 1559-1565.

En 1588. Anne Vasselin était dame du même fief, qui le passa ensuite à Jacques du Laurens de Soulange, en 1621.

Puis en 1643, à Jean de Coral, chevalier, Seigneur de la Tour, marié à Claude de Laurens.

 

Vers 1659, Pierre de Coral, chevalier, Seigneur de Villiers et de la Tour (fils du précédent), vendit le domaine à Jacques de Faverolles.

 

A partir de cette époque, Bois-Pateau resta annexé à la terre de Bléré et fut successivement possédé, par : Étienne Guillerault, mort en 1691; Étienne Jacques Guillerault, décédé vers 1720; Étienne et Simon Fremy, 1720-36; Gabriel Taschereau, conseiller d'État, mort le 22 avril 1755.

Par son testament du 14 juin 1808, Charles Jean François Malon de Bercy lègue la propriété à son neveu, Aymard Charles Théodore Gabriel Nicolaï, marquis de Bercy. Celui-ci la vend en 1836 à Henri Cochard 1891, au décès de Minerve Caroline Charlotte Cochard, le bien passe aux mains de sa fille, Louise Hélène Roux, épouse de Fernand Maurice Burdin d'Entremont.

 

La propriété comprend alors la maison d'habita­tion, les bâtiments d'exploitation, des terres et des bois (châtaigniers et sapins) d'une contenance de quatorze hectares, soixante-cinq ares et douze centiares.

Façade des communs
Façade des communs