PORT OLIVIER

Cadastre Napoléonien
Cadastre Napoléonien
Vue aérienne
Vue aérienne

Historique

Le fief de Port-Olivier est cité dès 1516 et appartenait à Pierre Bérard, seigneur de Bléré. Un port existait au 16e siècle, assorti d’un droit de passage qui furent vendus par Jacques Bérard à Thomas Bohier, propriétaire de Chenonceau. Il n’est pas question d’un moulin à cette date puisque le moulin banal était alors le Moulin Fort situé en amont. Le Port-Olivier constituait essentiellement un point de passage pour traverser le Cher. Le conseil municipal du 13 octobre 1815 avait voté la construction d’ « une arche de pierre », en remplacement du pont de bois.

 

Le moulin de Port-Olivier a été construit par Martin Pinon-Truchon, architecte à Bléré, en 1855 et il ne semble pas qu’il y en ait eu un autre construit avant à cet emplacement. Il est désigné comme usine à moudre l’écorce et le blé. Il témoigne d’une activité semi-industrielle plutôt qu’artisanale ; le terme de minoterie semble plus approprié pour le désigner. Une construction supplémentaire, vraisemblablement à usage de stockage, a été construite vers 1950.

 

Actuellement, c’est une demeure associée à un camping en rive sud du Cher.

Le bâtiment

Le bâtiment principal construit en moellons enduits selon un plan rectangulaire comprend quatre travées et deux étages carrés. Il s'élève au-dessus d’une arche voûtée en berceau qui laisse passer le courant et d’une autre plus petite dans laquelle débouche vraisemblablement un escalier (non vu).

 

Il comprend 2 étages carrés. Le toit à longs pans est couvert en ardoise. Les angles et les encadrements de toutes les baies sont harpés en pierre de taille ; ces dernières sont surmontées d’épais larmiers à retour.

 

Deux pavillons bas, en rez-de-chaussée, couverts d’un toit à une seule croupe, sont accolés au grand bâtiment. A l’est le bâtiment de stockage est construit en béton ; son toit à longs pans est couvert en ardoise.

 

Le pignon ouest est percé de deux baies horizontales à damiers de part et d’autre de la porte d’entrée, de trois baies horizontales au niveau supérieur et d’une seule au milieu du fronton du pignon.

 

Les angles sont renforcés par des poteaux engagés de section carrée jusqu’à la base des rampants du pignon.