La Tuilerie

Histoire

Le premier four est construit en 1846 pour Louis Calmelet-Daën à Tours et était exploitée par Jean Couët, tuilier-fermier, et son fils, puis en 1847, exploité par Marignier-Perrigault.

Différents propriétaires sont les suivants 

  • En 1851 à César Bacot, député à Tours, exploité par François Deschamps et 2 ouvriers.
  • En 1852, à Girault, marinier à Bléré.
  • En 1857, à Claude Jacquelin-Delétang, charcutier à Bléré.
  • En 1869, à Georges Jacquelin-Desnoues, charcutier à Bléré.
  • En 1870, à Pierre Girault fils, tuilier.
  • En 1874, à Pierre Blondeau-Payen, fabricant de tuiles exploité avec son fils et 1 ouvrier. C’est vraisemblablement ce dernier qui fait construire le second four.
  • en 1881, 1896, par Pierre Blondeau, son fils et 1 ouvrier.
  • En 1906, à Auguste Blondeau-Dugué, tulier.

En 1885/1886, le salaire de l'ouvrier était de 3 à 3, 50 francs pour une journée de 10 h. L'activité était de 6 mois l'an.

L'activité a cessé sur le site vers 1910/1911 et en 1926 la tuilerie est portée démoli depuis l'année 1920.

On observe 2 fours accolés, en moellons de tufeau bruts et dégrossis avec chaînes d'angle et couronnement en pierre de taille dure et chemisage en brique, un couronnement en débordement de 0,15 m les ceinture. L'embrasure de foyer Sud est une voûte plein cintre et piédroits en brique ; celle du Nord, obstruée, était à voûte en arc segmentaire. L'embrasure de foyer Sud est obstruée par de la maçonnerie. L'embrasure de chargement Nord est rectangulaire. Les parois de la cuve Nord s'effondrent. Le site était desservi par une voie particulière.


Four à feu intermittent et flammes longues, constitué de 2 cuves accolées, la première au Nord a une capacité brute de 12 m3, la seconde au Sud de 25 m3, permettant la cuisson de tuiles et briques, voire de chaux dans la première. La matière première était tirée des lieux-dits la Croix-Rouge, la Poterie, la Noue-Raimbault, dans la commune, mais aussi de carrières dans la prairie en bordure du Cher vers Dierre.

On observe 2 fours accolés, le premier (1846) au Nord a une emprise de 5, 60 m X 5 m et une cuve circulaire de 2, 30 m à la base, d'une hauteur de 3, 70 m, elle est à ciel ouvert ; le second au Sud a une emprise identique, sa cuve de forme rectangulaire d'une hauteur actuelle de 4, 30 m était à voûte. Les embrasures de foyer étaient ouvertes à l'Est, le chargement de la première cuve s'effectuait par le sommet et celui de la seconde par une embrasure ouverte à l'Ouest.

L'un et l'autre des fours sont en moellons de tufeau bruts et dégrossis avec chaînes d'angle et couronnement en pierre de taille dure et chemisage en brique, un couronnement en débordement de 0, 15 m les ceinture.

L'embrasure de foyer Sud, voûte plein cintre et piédroits en brique ; Nord, obstruée, était à voûte en arc segmentaire. L'embrasure de foyer Sud est obstruée par de la maçonnerie. L'embrasure de chargement Nord est rectangulaire. Les parois de la cuve Nord s'effondrent.

Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 5 400 m². La surface bâtie était de 56 m². Elle était équipée d'une presse à bras à compter des années 1890.

Four construit en 1846 pour Louis Calmelet-Daën à Tours. la tuilerie était exploitée par Jean Couët, tuilier-fermier, et son fils ; en 1847, par Marignier-Perrigault ;  César Bacot, député à Tours en deviendra propriétaire en 1851 et sera utilisé par François Deschamps avec 2 ouvriers ; en 1852, à Girault, marinier à Bléré, pour une surface de 3 280 m² ; en 1857, à Claude Jacquelin-Delétang, charcutier à Bléré ; en 1869, à Georges Jacquelin-Desnoues, également charcutier même lieu ; en 1870, à Pierre Girault fils, tuilier ; en 1874, à Pierre Blondeau-Payen, fabricant de tuiles, il est vraisemblable qu'un second four ait alors été construit accolé au précèdent ; en 1881, 1896, c'est Pierre Blondeau, son fils et 1 ouvrier qui les utilisent; enfin, en 1906, à Auguste Blondeau-Dugué, tuilier.

 

En 1885-86, le salaire de l'ouvrier était de 3 à 3, 50 francs pour une journée de 10 h. L'activité était de 6 mois l'an. 

 

L'activité a cessé sur le site vers 1910-11 et la tuilerie est portée démolition en 1926 pour l'année 1920.