Georges Calzant

Georges Calzant est né le 24 septembre 1897 à Saint-Martin-le-Beau. Il est le fils d'Ernest Calzant (instituteur) et d’Héloïse Gatien (institutrice). Il décèdera le 28 juin 1962 à Issy-les-Moulineaux.

Il poursuit des études à la Faculté de Droit de Paris et à l'Ecole des Sciences politiques. Il devient alors le chef de file du mouvement des Etudiants d'Action Française. Devenu avocat, il n'abandonne pas l'action politique et met son talent au service de l'Action Française. Parallèlement il anime, jusqu'en 1939, la section parisienne des Camelots du Roi dirigés par Maurice Pujo.

Sous l'Occupation allemande, il se réfugie à Lyon avec Charles Maurras et l'équipe du journal, qui défend le régime de Vichy.

En juin 1944, il est emprisonné par les Allemands en compagnie de Maurice Pujo, au fort de Montluc à Lyon, du fait de leurs activités journalistiques, peut-être par suite d'intrigues de la Milice selon l'historien Eugen Weber. Ils seront tous deux relâchés quelques jours après, grâce à une intervention de Charles Maurras.

 

Le quotidien « l'Action française » étant interdit à la Libération pour collaboration, Calzant fonde le 10 juin 1947 Aspects de la France, un hebdomadaire ayant pour objectif de défendre l'orthodoxie maurrassienne et de renouer avec le projet monarchiste des membres fondateurs de l'Action française.

Quelques années plus tard, le journal qui ne s'appelle plus qu'Aspects de la France, devient l'organe du mouvement La Restauration nationale qui rassemble les principaux dirigeants et collaborateurs de l'Action française. Resté fidèle à Charles MAURRAS, son « cher maître », jusqu'au décès de celui-ci en 1952, il lui survivra encore 10 années.

 

Dans sa sépulture repose également Pierre JUHEL.