ARTICLES SUR LE MANOIR

Le manoir Thomas-Bohier rénové

Le manoir Thomas-Bohier est un joyau de la Renaissance du XVIème siècle classé Monument historique depuis 1926. Il a été construit pour partie en tuffeau, une pierre fragile qui n’échappe pas aux affres du temps.

Les mauvaises conditions climatiques de juin 2019 ont contribué à endommager la façade du bâtiment. C’est pourquoi l’association des Amis du manoir Thomas-Bohier a décidé d’engager des travaux de restauration.

Menés par leur président Christophe Lagorce, ils avaient convié, samedi après-midi, les entreprises intervenantes, les partenaires financiers, les élus locaux ainsi que la population à venir découvrir le résultat de ces travaux de réhabilitation. Trois mois ont été nécessaires pour redonner à l’édifice son lustre d’antan grâce au travail d’orfèvre des artisans.

Les sculptures des deux chapiteaux situés de part et d’autre de la façade ont été restaurés, les parties saillantes du bâtiment démoussées et la statue Saint-Michel, qui trône sur le faîtage du manoir à 17 m de haut, toilettée.

Les travaux chiffrés à hauteur de 11.800 € ont pu être réalisés grâce au soutien de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) à hauteur de 4.320 €, de la municipalité (2.900 €), du conseil départemental (800 €) et du mécénat du Crédit agricole (3.000 €).

Les Amis du manoir vivent bien

Les Amis du manoir Thomas-Bohier ont tenu leur assemblée générale mardi 3 mai, présidée par Christophe Lagorce, en présence du maire, Alain SCHNEL.

Faire vivre le manoir et l’entretenir, dans la lignée de ce que les anciens, membres-fondateurs ont engagé, la mission a été pleinement remplie en 2021.

Dans son rapport moral, le président a souligné la vitalité, le dynamisme de l’association qui a pu proposer des activités diverses malgré la pandémie, lesquelles ont été détaillées par la secrétaire : Journées du patrimoine, soirée chansons françaises, soirée voyage en Nouvelle-Zélande, conférence sur le quartier Pigalle, visite guidée du château d’Amboise et illustrées par un diaporama.

Christophe Lagorce a également mis en avant le travail précieux des bénévoles (l’association compte une cinquantaine d’adhérents) qui fait réaliser des économies substantielles à l’association. Au cours de l’année 2021, l’association a pu mener à bien le chantier de la restauration des sculptures de la façade grâce au soutien financier de la commune, de la Drac, du conseil départemental et du Crédit agricole. Travaux qui seront inaugurés samedi 21 mai.

Une année 2022 bien remplie.

Le président a ensuite donné la parole à Marie-France Denis pour la présentation des comptes, vérifiés au préalable par Françoise Bloquet et Bernard Thibault. Enfin, Hélène Gaivort, vice-présidente responsable de la programmation, a dévoilé les futures activités programmées. Le 8 juillet, visite du Pays Loire Touraine au manoir ; en septembre, les Journées du patrimoine et la 6e édition de la chanson française puis le 16 octobre, en après-midi, un concert et une conférence sur le Panthéon ainsi qu’une exposition de peintures seront proposées.

L’assemblée générale a été l’occasion de réélire Albert Baoudour et d’élire Érick Chasselay au conseil d’administration en remplacement de Marie-France Denis qui n’a pas souhaité se représenter mais qui reste membre de l’association.

Enfin, les cotisations pour l’année 2023 restent inchangées, à savoir 27 € pour un individuel, 52 € pour un couple et 30 € pour une association.

Manoir Thomas-Bohier : reprise des activités

Les Amis du manoir Thomas-Bohier, association dont le but est de préserver cet édifice de la Renaissance, ont tenu leur assemblée générale annuelle non pas au manoir mais dans la salle des Closiers, plus grande, en raison de la crise sanitaire.

Christophe Lagorce, qui présidait sa 3ème assemblée générale, a salué la présence du maire, Alain SCHNEL, et des nouveaux représentants de la municipalité au conseil d’administration, Danielle Brochard, Christine Poirier et Denis Giraud.

L’assemblée a observé une minute de silence à la mémoire de trois membres fondateurs disparus, Bernard Capet, président d’honneur, Jean Robert et Jean Berger.

Malgré la pandémie, le président a souligné que la flamme avait pu être entretenue grâce à l’outil informatique qui a permis de rester en contact de façon quasi permanente et à quelques réunions qui ont pu se tenir entre deux confinements.

Le président a remercié la municipalité pour son soutien et n’a pas caché sa satisfaction de pouvoir s’appuyer sur une équipe de bénévoles très impliquée et de conclure le rapport moral sur une phrase de Léopold Sédar Senghor : « Apprendre, partager, tant qu’il y a de l’échange, il y a de l’espoir ».

Ensuite, la trésorière Marie-France Denis, épaulée par son adjoint Albert Baoudour, a détaillé les comptes de l’exercice écoulé, validés par les vérificateurs aux comptes, Françoise Bloquet et Bernard Thibault, qui ont été reconduits dans leurs fonctions.

Le côté financier est toujours source de préoccupations, l’association doit faire face à des charges fixes, financées en partie par les cotisations mais comme l’a fait remarquer le président, « les adhérents ne se bousculent pas au portillon », aussi la subvention accordée par la municipalité est essentielle.

Les Amis du Manoir en assemblée générale

Les Amis du Manoir Thomas Bohier se sont réunis dernièrement salle Bernard Capet, au manoir, pour leur assemblée générale annuelle.

Dans son rapport moral, le président, Christophe Lagorce, en poste depuis deux ans, s’est montré très satisfait du bilan de l’année écoulée, mettant en évidence la diversité des activités et leur qualité.

Des conférences et des expositions qui connaissent une fréquentation satisfaisante, des partenariats toujours fructueux avec le Pays Loire Touraine, les associations amies et l’Auberge de La Treille, qui contribuent au rayonnement du manoir.

L’événement marquant de l’année, le 50ème anniversaire du manoir, fut l’occasion de replonger dans les souvenirs des membres fondateurs au travers des archives, afin de retracer la naissance du syndicat d’initiative, transformé en 2002 en Association des amis du Manoir Thomas Bohier. Une belle exposition proposée à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, qui a mis en lumière un riche passé.

Le président n’a pas manqué de souligner l’énergie sans borne des bénévoles sur lesquels il peut s’appuyer pour la bonne marche de l’association.

Les projets qui se dessinent pour 2020, dévoilés par Hélène Gaivort, la vice-présidente, annoncent une année prometteuse avec des conférences sur l’accompagnement des malades, sur Anne de Bretagne, sur Pigalle, sur les maraîchers mais aussi des soirées sur le thème des chansons, des voyages ou bien le 20ème anniversaire du patchwork.

Si le potentiel humain est nécessaire au bon fonctionnement d’une association, les finances en sont le deuxième pilier. Marie-France Denis, la trésorière, a présenté des comptes en équilibre dus à une progression du nombre des adhérents (57 au total) et au soutien financier de la municipalité.

A noter que les cotisations n’ont pas augmenté et restent fixées à 27 € pour une personne, 52 € pour un couple et 30 € pour une association.

Enfin, la réélection de deux membres sortants du conseil d’administration, le président lui-même et Yannick Passe, secrétaire adjointe, a été votée à l’unanimité.

L’assemblée générale s’est conclue par le verre de l’amitié, une manière de perpétuer la tradition de convivialité de l’association.

Le Manoir : une aventure collective d’un demi-siècle.

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, Les Amis du manoir Thomas Bohier proposaient une exposition relatant l’aventure collective qui a conduit une bande de copains bénévoles au sauvetage de ce fleuron de la Renaissance il y a 50 ans.

Cette bâtisse du XVIème siècle, inscrite à l’inventaire des Monuments historiques et dont la construction serait attribuée à Michel Estève, fut la propriété de Thomas Bohier, surintendant des Finances de Louis XI à François Ier.

Les visiteurs ont ainsi appris comment une habitation en ruines, propriété du boulanger de l’époque en 1969, est devenue un manoir grâce au rachat, par le syndicat d’initiative créé dix ans plus tôt par des commerçants, artisans et vignerons sous la présidence de Roger Manceau, avides de promouvoir le patrimoine local.

Après plus de trente ans de travaux de restauration réalisés par des passionnés comme le racontait Christophe Lagorce, président actuel, « une histoire de fous animés par des rêves, des utopies, un enthousiasme fédérateurs », son inauguration officielle a eu lieu le 21 septembre 2002, année où le syndicat deviendra l’Association des amis du manoir Thomas Bohier grâce à ses deux membres fondateurs, Bernard Capet et Jean Berger sans oublier Michel Chauvin, président à l’époque.

Ainsi, cette bâtisse, véritable trésor de la Renaissance, s’offre aujourd’hui fièrement au regard des passants et constitue, à ce titre, un lieu privilégié pour accueillir expositions ou conférences à caractère culturel dans un cadre magnifique.

Les Amis du Manoir en assemblée générale

L’association des Amis du manoir Thomas Bohier a tenu son assemblée générale, vendredi dernier, sous la présidence de Christophe Lagorce, lequel a dressé un bilan très satisfaisant de l’année écoulée.

Les conférences, aux sujets variés (chirurgie cardiaque, philosophie, chansons, littérature, Europe), les partenariats avec les associations locales (bibliothèque et Feuille d’Érable), les expositions, ont permis d’ouvrir le manoir à un public nombreux et enthousiaste, sans oublier les rendez-vous littéraires, en partenariat avec l’Auberge de la Treille.

L’évènement phare de cette année 2018 a été la construction et l’inauguration de la cheminée, offerte par Bernard Capet. L’occasion de retrouvailles avec les membres fondateurs et Roger Manceau, le premier président du syndicat d’initiative, devenu en 2002 l’Association des amis du manoir Thomas Bohier. Mais 2019 sera aussi une année riche en évènements, avec les Journées européennes du patrimoine, qui seront mises à profit, pour fêter les 50 ans de l’acquisition du Manoir et son sauvetage.

A travers le Pays Loire Touraine, le Manoir sera associé aux évènements, liés à la Renaissance et à Léonard de Vinci. Au moment du renouvellement des administrateurs sortants, Michel Née, a annoncé que le temps était venu pour lui de céder sa place. En effet, ce dernier a fait profiter l’association de ses compétences au poste de trésorier pendant 17 ans. Son implication a été reconnue par l’ancien président et le président actuel. Cela lui a valu les applaudissements unanimes de la salle.

A noter que Marie-France Denis a été réélue. Albert Baoudour fait son entrée au conseil d’administration. La cotisation pour adhérer au Manoir s’élève à 25 €.

Le président actuel, Christophe Lagorce, clôturait la séance, en citant Victor Hugo. « L’esprit s’enrichit de ce qu’il reçoit, le cœur de ce qu’il donne. » Il a invité les participants à partager le verre de l’amitié.

Prochaine manifestation, mercredi 20 mars, à 20 h 30. Soirée autour de la poésie, animée par Guy Bacquié. Entrée gratuite, mais nécessité de s’inscrire au 02.47.50.27.05.

Manoir Thomas-Bohier : ses sauveteurs devenus ses amis

Profitant des journées du patrimoine, le Manoir Thomas Bohier a ouvert ses portes tout le week-end. L’occasion pour plus de 200 visiteurs de découvrir son histoire au travers de son sauvetage et de sa restauration. Ce manoir tête d’affiche du patrimoine culturel de la commune car inscrite depuis 1926 à l’inventaire des monuments historiques est une demeure renaissance du XVIème siècle dont la construction serait attribuée à Michel Estève, curé de la paroisse. Il fut ensuite la propriété de Thomas Bohier, surintendant des Finances de Louis XI à François 1er mais également maire de Tours, il prit également part à la reconstruction du château de Chenonceau avec son épouse Catherine Briçonnet.

Le 3 février 1969, le Syndicat d’Initiative fondé dix ans plus tôt (qui deviendra par la suite l’association Les Amis du Manoir Thomas- Bohier en 2002) par une assemblée de vignerons, de commerçants, d’artisans et de sympathisants, décide par la voix de ses présidents successifs Roger Manceau et Bernard Capet de racheter le manoir voué à la ruine afin d’en faire leur siège social. Avec beaucoup d’énergie mais aussi grâce à la récupération, comme l’escalier à vis récupéré dans la Vienne ou le carrelage à l’ancienne provenant de la place Plumereau à Tours.

En 1975, le Syndicat d’Initiative trouve les fonds nécessaires pour entreprendre la rénovation de la façade du Manoir et met une touche finale aux travaux de restauration, le 29 septembre 1984 en installant une copie en tuffeau de la statue Saint-Michel d’un mètre vingt sur le faîtage de l’édifice. Au final, trente ans de travaux furent nécessaires à une équipe d’une douzaine de bénévoles passionnés aidés par des artisans pour démolir, déblayer et restaurer les 3 niveaux du manoir.

Ainsi, le 18 septembre 2005, Michel Chauvin président à l’époque de l’Association Les Amis du Manoir Thomas Bohier pouvait inaugurer les locaux.

Une cheminée Renaissance inaugurée

Samedi dernier avait lieu l’inauguration d’une cheminée Renaissance au Manoir Thomas-Bohier. L’idée de cette cheminée trottait dans les esprits depuis longtemps mais n’avait pas pu voir le jour faute de moyens.

Elle est devenue réalité grâce au président fondateur de l’association, Bernard Capet, qui en a confié la réalisation à l’entreprise Guignard pour l’offrir au Manoir. Le résultat est au-delà de toutes les espérances tant elle se fond particulièrement bien dans cette perle de la Renaissance.

La cérémonie inaugurale fut l’occasion de réunir les présidents successifs : Roger Manceau qui fut président du Syndicat d’initiative – ancienne appellation de l’association actuelle – Bernard Capet, Michel Chauvin qui prit le relais en 2002. Aucun n’a démérité à son époque, à charge pour le nouveau président Christophe Lagorce et à son équipe de poursuivre l’œuvre entreprise voilà presque 60 ans par une bande de passionnés, bien décidés à sauver le Manoir. Celui-ci était un chef-d’œuvre en péril au moment de son acquisition, en 1969.

C’est devant une nombreuse assistance que Christophe Lagorce, avec solennité et émotion, a souligné l’énorme travail fait en amont pour que le Manoir offre aujourd’hui un cadre remarquable pour les rencontres culturelles et les expositions. Michel Chauvin et Michel Berger ont retracé l’histoire de ce projet « quelque peu fou » et néanmoins porté à son terme, entraînés par leur ami Bernard Capet.

Ce rendez-vous inaugural, suivi d’un buffet partagé dans un bel esprit de fraternité, restera ancré dans la mémoire locale.