Panneau de bois décoré placé à la partie supérieure d'une baie, pour cacher un store enroulé.

Le lambris est un ouvrage d'assemblage constitué de panneaux de bois placés dans des cadres ou un revêtement de bois, de stuc ou en marbre généralement placés sur les murs intérieurs des habitations pour les habiller et les décorer.

Arc brisé surhaussé, dont la forme évoque un fer de lance.

Une lancette est formée par deux arcs de cercle qui se recoupent. Ces deux arcs sont inscrits dans des cercles dont les centres sont situés sur une même droite à une grande distance l’un de l’autre. La base du triangle isocèle qui peut s'inscrire dans la figure formée par cet arc brisé est inférieure à ses côtés.

Une lancette est un arc brisé de forme très allongée qui appartient au style gothique. Sa forme ressemble à l’extrémité d’un fer de lance. Cet arc brisé très aigu crée des ouvertures hautes et étroites.

Petit dôme sur colonnes, placé au sommet d'un édifice, soit pour donner du jour à l'intérieur, soit simplement comme amortissement, ou comme ornement.

Petite construction, carrée ou rectangulaire basse, percée de fenêtres et placée au faîte d'un toit.

Il sert à donner de la lumière aux parties sous le toit.

Le lanternon est une petite tourelle qui forme un amortissement au-dessus d'un dôme, d'une tour, d'un clocher, d'un massif d'arc-boutant Renaissance ou terminant une cage d'escalier.
Il prend la forme d'une petite lanterne ajourée ou non.

Moulure carrée formant la partie supérieure d'une corniche, et creusée en dessous d'un petit canal qui force l'eau de tomber loin du pied de l'édifice.

Le lavabo ou piscine liturgique est une vasque incluse dans une niche mural permettant de se purifier les mains avant la consécration eucharistique. Les piscines liturgiques étaient autrefois situées dans le chœur des églises, à droite de l’autel ou dans les sacristies. En pierre, en céramique ou tout simplement maçonnées, elles étaient agencées de façon à laisser l’eau s’écouler dans le sol de l’église ou directement dans le cimetière.

Nervure en pierre d’une voûte sur croisée d'ogives, partant de sa clé de voûte et subdivisant ses voûtains en deux segments symétriques.

Il s’agit d’une ligne imaginaire, située au centre de l’escalier, si l’escalier fait moins d’un mètre d’emmarchement, sinon à 50 cm du côté intérieur de l’escalier.  Cette ligne, bien qu’imaginaire, est cruciale, car c’est à cet endroit que l’ergonomie de l’escalier est calculée.

Dernier rang d'ardoises placé au faîtage d'une toiture. Du côté sous le vent, il dépasse le dernier rang du versant opposé.

Pièce de bois fixée sur un mur dans laquelle sont assemblées les solives d'un plancher, au-dessus de la baie d'une porte ou d'une croisée pour reporter les charges.

Pièce de bois, de pierre ou de métal posée sur les piédroits d'une baie pour en former la traverse supérieure.

Partie de la demeure contenant le ou les appartements. On ne parle de corps de logis que lorsque les appartements sont groupés dans un seul corps de bâtiment.

Ouvrage construit sur un toit pour éclairer le comble. La lucarne est composée d'une baie verticale, de deux jouées d'encadrement et d'un toit.

Elle peut être dimensionnée pour permettre un accès extérieur d'échelle.

On distingue les lucarnes à bâtière et les lucarnes à capucine, selon la forme de la couverture.

La lucarne à guitare ou lucarne guitarde présente un toit arrondi qui dépasse bien en avant par rapport à la baie elle-même, formant un encorbellement circulaire. Ce type de lucarne, dont la construction complexe demande un grand savoir-faire, est un exemple du magnifique travail de charpente des compagnons du devoir. Les toitures de ces lucarnes nécessitent la mise en œuvre de pièces de bois courbes, dont l’assemblage, bien visible sous l’avancée, produit un effet souvent recherché et très esthétique.