Commune du canton de Bléré, arrondissement de Tours
Gentilé : Céréens, Céréennes
Le nom de Céré-la-Ronde :
Écartelé en sautoir : au 1er d’or au chêne coupé de sinople, aux 2e et 3e de gueules à la chèvre cabrée d’argent, les deux chèvres adossées, au 4e d’or au manteau de saint Martin de gueules partagé en deux par une épée haute de sable.
Des traces d'occupation antérieures au Néolithique sont probables mais le potentiel archéologique de la commune reste à découvrir. Un menhir d'environ 1,60 mètre de haut se dressait au lieu-dit "le Gros Chillou" près du Chêne jusqu'en 1893, date à laquelle il fut renversé.
Céré est cité dès le VIème siècle par Grégoire de Tours (Ceratinsius vicus, Cerate vicus). On rencontre la mention "parochia de Cereio" au XIIIème siècle. La paroisse de Céré constituait un fief relevant des seigneuries du Châtellier, de Montpoupon et de Razay. La châtellenie du Châtellier, relevant du château de Montrichard, est citée dès 1480.
Le plan d'un domaine à cour fermée comprenant quatre bâtiments et un étang au nord est encore bien visible sur le cadastre napoléonien, mais ces bâtiments sont détruits de nos jours.
Au XVIIIème siècle, la carte de Cassini mentionne Ceray.
A la fin du XVIIIème siècle on comptait cinq chapelles sur le territoire de cette paroisse. L'une, appelée chapelle de Ruire, fut vendue nationalement le 26 mars 1791. Une autre, située à Biard, est mentionnée dans un titre du XIVème siècle : Capella de Biardo, in parochia de Cereyo. Elle dépendait de l'abbaye de Baugerais, et constituait un bénéfice dont la collation appartenait à l'archevêque de Tours. Une métairie de dix-huit arpents de terre y était attachée. Les trois autres chapelles étaient situées dans les châteaux du Châtellier, de Montpoupon et de Razay.
La cure de Céré était à la nomination alternative de l'archevêque de Tours et des abbés de Marmoutier et de Saint-Julien.
De 1790 à 1801, la commune faisait partie du canton de Luzillé, et à partir de la suppression de ce dernier en 1801, elle fut rattachée à celui de Bléré. En 1854, une colonie agricole fut fondée à la Ronde ; 18 orphelins y défrichèrent 60 hectares sous la direction du curé de Céré. La commune est devenue Céré-La-Ronde en 1936. Par décret du 27/12/1983, Céré-la-Ronde céda à Angé (Loir-et-Cher) un territoire de 52,3 ares au lieu-dit "le Préau", qui comptait quatre habitants en 1982.