Commune du canton de Bléré, arrondissement de Tours
Gentilé : Francueillois & Francueilloises
Le nom de Francueil :
FRANCUEIL est l'ancien FRANCOLLO du XIIème siècle, c'est-à-dire « le champ ou la clairière de Frank ».
Les toponymes en -ialo (-euil en français) sont généralement la marque de villages de défricheurs, des serfs que les seigneurs des lieux envoyaient mettre en valeur de nouvelles terres et fonder de petites colonies lors de périodes de surpeuplement.
Lalo signifiait proprement en gaulois « clairière défrichée dans une forêt ». Comme ces défrichements étaient généralement destinés à créer de nouvelles terres cultivables, le mot devint rapidement synonyme de « champ ».
Le propriétaire des lieux portait un nom d'origine germanique. Ce personnage est peut-être l'un de ces « barbares » que les gouverneurs de province romains encourageaient à émigrer vers leurs territoires à l'époque du Bas-Empire (IIIème - IVème siècle.) pour y défricher et exploiter de nouvelles terres. A moins qu'il ne s'agisse d'un guerrier franc arrivé dans la région vers le Vème ou VIème siècle, au moment des grandes invasions, et qui s'y serait taillé un vaste territoire.
Ce problème d'identification est d'autant plus difficile à résoudre que, pendant tout le haut Moyen Âge, du VIIème au Xème siècle, les Gallo-Romains eux-mêmes ont pris des noms germaniques, comme le voulait la mode de l'époque.
Signalons, pour être exhaustifs, une théorie qui faisait de FRANCUEIL une ancienne « clairière des Francs ».
De gueules à la champagne-pal d'argent chargée d'un angon d'azur mouvant de la pointe, supporté, en pointe, par quatre tourteaux du champ, deux l'un sur l'autre à dextre et deux l'un sur l'autre à senestre, soutenus d'un autre tourteau du même brochant sur l'angon, le pal accosté, à dextre, d'un besant d'or figuré d'un taureau furieux et, à senestre, d'une francisque contournée du même.
Une voie romaine passait à Francueil. Un gisement de pierres taillées a été découvert à la fin du XXème siècle entre le village de Francueil et la cave coopérative. Des fours à chaux gallo-romains sont explorés par l'abbé Chevalier en 1864 près de Port-Olivier, et un trésor de monnaies gauloises est découvert au village des Ouldes en 1900. En 1864, M. l'abbé Chevalier a découvert, près du chemin qui conduit au Port-Olivier, deux fours à chaux de l'époque gallo-romaine. À partir des années 1960, l'archéologie aérienne permet de repérer une villa gallo-romaine aux Sables de Coulommiers, non loin de l'ancienne voie romaine Tours - Bourges.
Le nom de « Francolium » est cité au XIIème siècle comme étant un fief.
Le nom de « Francolium » est cité au XIIème siècle comme étant un fief. Celui-ci appartient à la famille Marques au XIIIème siècle, puis au XVème, et au début du XVIème siècle à Adam de Hodon et Thomas Bohier.
Après la mort de ce dernier en 1524, cette possession, cédée à François 1er, entre en 1535 dans la châtellenie de Chenonceaux où elle reste jusqu'à la Révolution.
Louise- Marie-Madeleine Fontaine, veuve de Claude Dupin, dame de Francueil et de Clemenceau, comparut, par fondé de pouvoir, en 1789, à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine.
Avant la Révolution, Francueil était dans le ressort de l'élection d'Amboise et faisait partie du doyenné de Bléré et du grand-archidiaconé. En 1793, il dépendait du district d'Amboise.
Un grand registre intitule « Inventaire du Grand Prieuré d'Aquitaine » mentionne bien une commanderie de Francueil comme membre de celle d'Amboise. Il y est précisé qu'on n'a pu retrouver aucun document relatif à la commanderie d'Amboise et a ses membres qui étaient antérieurs à la suppression de l'Ordre du Temple par Philippe le Bel.
Si ce membre d'Amboise avait rang de commanderie il devait y avoir en son enclos, une chapelle.